En général, la vente en viager ne nécessite pas l’accord des héritiers, car il s’agit d’une vente réalisée de manière libre et volontaire par le vendeur. Cependant, dans certains cas, l’accord des héritiers peut être considéré comme tacite. Par exemple, si les héritiers sont au courant de la vente en viager et ne manifestent pas d’opposition, on peut estimer qu’ils donnent leur accord tacite à la transaction. De plus, les héritiers peuvent également renoncer à leurs droits sur le bien vendu en viager en signant une déclaration de renonciation qui sera annexée à l’acte de vente. En résumé, si le vendeur est seul propriétaire du bien, il peut vendre en viager sans l’accord de ses héritiers. Cependant, la situation peut être plus complexe si le bien fait partie d’une succession ou si des dispositions particulières sont prévues pour protéger les droits des héritiers.