Lorsque le vendeur en viager décède, les conséquences varient pour l’acheteur et le vendeur. Pour l’acheteur immobilier (débirentier), le contrat de location viagère prend fin, et il peut entrer en possession du bien vendu en viager. Il pourra alors l’occuper, le louer ou le revendre. En revanche, pour le vendeur (crédirentier), la rente viagère cesse d’être versée, sauf disposition contraire prévue dans le contrat. Dans certains cas, la rente peut être due à un tiers, tel que le conjoint survivant, si cela a été prévu dans le contrat. Il est important de noter que le viager est un contrat aléatoire qui prend fin au décès du vendeur, et ce principe est d’ordre public, ce qui signifie que les parties ne peuvent y déroger.